Chroniques de géo’ virale

Premier ouvrage de la collection “À partir de l’anthropocène”
  • client Éditions deux-cent-cinq
  • année 2020
  • domaine édition
  • catégorie

    design éditorial

  • quantité 2000 ex
  • format 9,5 × 16 cm
Avec l’École urbaine de Lyon, en coédition avec les Éditions deux-cent-cinq, Bureau 205 a assuré la conception éditorial du premier ouvrage de la collection “À partir de l’anthropocène”.
          Il s’agit d’un livre au format poche dont la composition typographique rend compte de l’écriture de l’auteur en insérant au sein même du texte les nombreuses notes et commentaires ajoutés a posteriori.
          Un soin particulier a été apporté au façonnage en choisissant une reliure Otabind et en ajoutant une jaquette qui, une fois dépliée, révèle un dessin de Lou Herrmann.

Cet ouvrage se base sur le système éditorial mis en place pour l’École urbaine de Lyon afin de rendre possible la publication large des cours, conférences, expositions et débats qu’elle met en œuvre.
Le 17 mars 2020, un confinement strict de la population française débutait, afin d’endiguer la propagation de l’épidémie de Covid 19. Soudainement, tout s’est arrêté: les mobilités, les échanges, le tourisme, les écoles, les universités, les centres commerciaux, les aéroports, les usines, les cinémas, les théâtres…
          Dans ce contexte inédit, le géographe Michel Lussault décide de réaliser des chroniques vidéos dites de “géo’ virale”, afin de “ne pas confiner idiot” et de partager une expérience de réflexion à voix haute. Il s’agit de “penser le Monde avec le virus” car la diffusion de la maladie révèle les caractéristiques majeures de la mondialisation, notamment l’urbanisation généralisée de la planète. La pandémie procède du caractère systémique du Monde, elle témoigne de ses vulnérabilités, elle souligne l’ampleur des injustices sociales.
Ce livre reprend le propos des dix chroniques postées du 23 mars au 11 mai 2020 (premier jour du déconfinement progressif). L’auteur y a ajouté un commentaire, qui met en perspective critique chaque épisode, ainsi qu’une conclusion qui présente la pandémie comme un “fait anthropocène total”. Enfin, la dessinatrice Lou Herrmann a conçu une planche graphique qui offre un parcours original au sein des chroniques, permettant ainsi d’enrichir l’expérience de lecture par ce déplacement de regard.
 
 

Impression
Imprimerie Ott, Brumath (67)